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La Sittelle torchepot

La Sittelle torchepot (Sitta europea)

Espèce généralement moins connue, les Sitelles torchepot sont pourtant bien présentes dans nos jardins, vergers, parcs et bois, tout au long de l’année.

Description
Dos gris et ventre pâle tirant vers le roux avec un joli trait sourcilier noir bien marqué, de la taille d’une Mésange charbonnière, son aspect général est assez compact et un peu dodu.

Alimentation
Insectivores durant l’été, elles adorent déloger les insectes cachés dans les vieux bois.
L’hiver, elles deviennent volontiers granivores et peuvent donc se retrouver aux mangeoires.

Nidification
Elles nichent généralement dans un trou d’arbre et, si l’entrée de celui-ci est trop large, la femelle la réduit en la maçonnant de boue afin de se prémunir, au maximum, des prédateurs.

C’est d’ailleurs cette pratique particulière qui lui a valu son surnom de torchepot.

La femelle y pond de 4 à 9 œufs. Une deuxième nichée est plutôt rare.

Mœurs
Oiseaux particulièrement actifs, on les voit généralement courir sur les troncs d’arbres, très souvent la tête en bas.

Habitat/répartition
Les Sittelles sont plutôt forestières mais on les retrouve partout où il y a de vieux arbres, surtout des feuillus, plus rarement des conifères.

Migration
Les Sittelles sont considérées comme sédentaires, on peut donc en voir toute l’année mais les populations vivant plus au nord ont beaucoup plus tendance à migrer que celles de nos contrées.

Chant
Plutôt bavardes, elles ont différents chants et cris toujours sur une base de « tuit » ou de « huit », qu’elles égrainent à des rythmes tantôt lents et tantôt beaucoup plus rapides.

Xavier Lebrun,
Observateur d’oiseaux

(c) Nadine Trief - Photo non libre de droits